Faux amis…

Certains insectes ressemblent à s´y méprendre à des bourdons… mais n´en font pourtant pas partie ! C´est le cas par exemple de l´abeille charpentière ou d´une mouche appelée mouche volucelle, que l´on peut retrouver de temps en temps dans nos jardins.
Autre catégorie d´« usurpateurs » : les coucous ! Ces insectes, qui sont rangés parmi les bourdons appartiennent au genre Psithyrus ! Morphologiquement très proches, ils s´en distinguent par leur comportement social : au lieu de former leur propre colonie, les coucous s´introduisent dans un nid de bourdons, prennent la place de la reine et font élever leur propre progéniture par les ouvrières. Plutôt rusé, mais pas très sympa !

Comme les ours, les bourdons hibernent

A un moment déterminé de la belle saison, variable entre juillet et septembre en fonction des espèces, la future reine des bourdons entre en hibernation. Elle choisit un refuge dans le sol, sous la mousse ou dans une cavité et s´y installe confortablement jusqu´à la fin de l´hiver ou le début du printemps.

Le trèfle violet, la plante des bourdons

La forme de la corolle des fleurs du trèfle violet (Trifolium pratense) rend le nectar de cette plante inaccessible à la plupart des pollinisateurs... mais pas aux bourdons ! La taille de leur proboscis (ou « trompe ») leur permet dans la plupart des cas d´atteindre le nectar. Bombus terrestris et Bombus lucorum préfèrent quant à eux perforer la base de la corolle pour butiner plus facilement !
Le trèfle violet étant auto-incompatible, il doit absolument être fécondé avec du pollen provenant de fleurs d´un autre plant de la même espèce pour se reproduire. Les bourdons jouent donc ici un rôle indispensable en transportant du pollen de plante en plante.